En Suisse, entre les marchés de Noël et les verres de vin chaud, le Téléthon a fait sa place auprès de la population et notamment grâce aux sapeurs-pompiers volontaires. Les dons permettent à différentes organisations de venir en aide aux malades atteints de maladies génétiques et qualifiées d’orphelines.
Depuis 2002, les résidents de l’Institution de Lavigny participent activement à cet événement. C’est à eux qu’incombe la gestion des stocks de peluches, mais aussi des bannières, crousilles en carton, affiches et autres dépliants liés à cette manifestation. «Ce travail montre aux résidents un aspect de la société où parfois il faut courir, mais aussi respecter une demande et des délais. Ils découvrent la notion de stress», constate Alain Dupertuis, l’un des maîtres socio-professionnels qui s’est occupé du Téléthon cette année. «Ils voient du concret», renchérit sa collègue Nadine Meige.
Pour les habitants de l’Institution de Lavigny, le Téléthon signifie découper les banderoles qui arrivent par rouleaux, plier les tirelires qui sont prédécoupées, remplir les cartons selon le bulletin de commande transmis par l’organisation suisse basée à Belmont-sur-Lausanne, sans oublier d’y apposer les code-barres pour la poste, ainsi que la bonne adresse sur le bon carton.
Si le gros du travail s'effectue en novembre, les peluches se vendent toute l'année et donc offre du travail en continu aux employés et habitants de l'Institution de Lavigny. Au total, 70 à 75 000 nouvelles peluches sont fabriquées chaque année.
Retrouvez l'article complet, ainsi que les lieux où acheter des peluches, dans "La Côte" de jeudi 5 décembre 2013.
Plus d'informations sur: www.telethon.ch