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Jean-Jacques Aubert veut suivre ses dossiers

Elu en cours de législature, chef des énergies, infrastructures et espaces publics, Jean-Jacques Aubert se représente.

17 janv. 2016, 23:27
/ Màj. le 18 janv. 2016 à 12:00
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propos recueillis par martine rochat

 

Vos motivations pour solliciter un deuxième mandat?

J’aime de plus en plus Morges, c’est une ville que je trouve magnifique. Cela me donne envie de continuer de mouiller le maillot pour elle et ses habitants. Siéger à la Municipalité peut être parfois fatigant et demander beaucoup d’efforts, mais mon mandat me passionne de par son aspect varié. Il y a en plus un certain nombre de projets qu’il me semble important de pouvoir accompagner.

Il n’est pas toujours facile de cumuler vie professionnelle et engagement politique...

C’est vrai, mais j’ai négocié avec mon employeur la réduction de mon emploi du temps à 40% dès 2016, contre 50% à ce jour (ndlr: il est responsable de projets dans le domaine de l’entretien ferroviaire). J’aurai dès lors plus de disponibilité pour la Municipalité.

Ces trois ans et demi ont été marqués par de gros enjeux, pas toujours aisés à faire avaler aux élus: je pense à la taxe poubelles?

Cela n’a pas forcément été facile, même si les objets qui relèvent de mon dicastère sont plus techniques que politiques. Cela dit, une mauvaise gestion des infrastructures aura inévitablement un impact politique. La taxe au sac a suscité de longs débats, mais le travail était déjà bien avancé. Grâce à la mise en service des écopoints dans les quartiers, les gens triaient déjà leurs déchets. Je suis satisfait aussi du consensus obtenu sur l’âge minimum d’assujettissement à la taxe forfaitaire: 22 ans à Morges contre 18 ans dans d’autres communes. Cela diminue le fardeau financier des jeunes entrant dans la vie et aussi des familles. Morges a aussi un excellent taux en matière de tri des déchets. La ville a reçu, enfin, l’été dernier, le prix suisse pour la valorisation des déchets organiques transformés en biogaz.

On ne va pas parler que des déchets, il y a aussi des sujets plus glamour ou fleuris?

On a, en effet, presque achevé le réaménagement des serres des espaces publics, qui seront inaugurées en avril 2016, Pour rappel, 120 000 plantes y sont produites chaque année, 27 000 vendues aux communes de Rolle et Saint-Sulpice ainsi que, sur place, à la population.

Sans oublier les travaux de remise en état effectués au parc de l’Indépendance?

C’est un gros morceau, en effet, avec 300 000 francs investis pour la création de l’allée André Charlet au pied de l’arsenal, la réfection de la passerelle de bois et celle du kiosque à musique, y compris un nouvel éclairage. Ce sont des atouts pour le site.

Et tout ce qui est en chantier et qui devrait se concrétiser au cours de la législature?

Il faut compter, en premier lieu, avec la réalisation du giratoire Marcelin-Jean-Jacques Cart et la requalification de l’avenue Marcelin, idem ensuite du tronçon Morgette-Echichens, avec l’ajout à la montée d’une piste cyclable en site propre.

Après ce hors-d’œuvre, le plat de résistance c’est le début des travaux du PPA Morges Gare-Sud, ça ne vous donne pas des cheveux blancs?

Pas plus que ça. On a la chance d’avoir des experts compétents à la commune, aux CFF et à l’UBS, nos partenaires avec lesquels je collabore au sein du comité de pilotage politique. Cela impliquera une synchronisation précise de ce qui se fait en sous-sol et en surface. Le plus épineux sera le maintien des services: bus, taxis, fluidité du trafic. Les gens devront accepter des désagréments et des changements d’habitudes. Mais je le répète, je n’ai pas peur.

Autre défi, la concrétisation du plan Lumière, récemment voté par le Conseil?

Depuis 2013, nous recourons à la technologie LED: 80 lampadaires seront implantés sur la Grand-Rue en 2016 et, à terme, 754 dans toute la ville. Résultat: 20% d’économie d’énergie de 2013 à 2017, et 40% depuis 2010. Ce n’est pas rien. La pose de capteurs solaires sur les bâtiments de Beausobre, pour couvrir l’autoconsommation, est aussi prometteuse à ce titre.

Pour conclure, avez-vous un rêve qui vous tient à cœur?

Le parking sous les quais, qui permettrait de décharger la ville d’une bonne part du trafic arrivant de l’Est, 350 places en sous-sol, remplaçant un même nombre sur les quais et sur la place de l’Eglise. Ce serait une possibilité de donner une âme à celle-ci. Créer un pavage, y planter des arbres, y accueillir des manifestations comme le marché de Noël appelé à quitter les Halles CFF serait un vrai «plus» pour Morges.Demain: Daniel Buache et Patricia Correia da Rocha

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