Jocelyne Laurent
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«C’était un vote de protestation, explique Armin Bänziger. Je pense que les Saubrians ont voulu faire comprendre à la Municipalité que la façon dont Joaquim avait été traité était inacceptable. Je l’ai vu dépérir, j’ai remarqué qu’il subissait depuis une période assez longue des pressions exacerbées qui paraissaient injustifiées et incompréhensibles». Aujourd’hui, le Saubrian affirme même: «On l’a poussé dehors».
Joaquim Mendes, après «20 ans et six mois» au service de la commune, a donné sa démission fin avril. Pour autant, il ne souhaite pas alimenter la polémique: «Maintenant que j’ai pris cette décision, je suis soulagé. Je n’en pouvais plus, je ne voulais pas y laisser ma santé. Moi qui avais tendance à juger ceux qui prenaient des médicaments pour dormir, j’ai aussi dû me résoudre à en prendre».
L’employé communal explique que l’affaire de l’élection complémentaire a mis au jour une situation...