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Jour 2: Johan Tornare et Frédéric Annen à Schweiz Express

Après une première journée qui les a vu terminer à la 14e place (temps + points) sur 24 équipes, Johan Tornare de Yens et Frédéric Annen de Villars-sous-Yens sont en route pour la seconde journée du jeu Schweiz Express.

29 août 2014, 20:10
Johan Tornare, à gauche, et Frédéric Annen sont motivés pour cette seconde journée.

Demain les participants ont rendez-vous à 8h à Seelisberg (UR) pour la dernière journée de course.

20h: Dernier téléphone de la journée
Johan Tornare et Frédéric Annen sont enfin arrivés au Grütli, sur les coups de 19h30. "On est dans les temps!" Oui, mais avec des pénalités. "Ah, oui, mais ça ce n'est pas grave", répond Johan Tornare. D'après lui, il restait encore trois équipes derrière eux. Malgré la pluie qui les a accompagné quasi toute la journée et la difficulté à trouver des conducteurs, les deux amis semblent toujours motivés et de bonne humeur.

Après avoir dû trouver le nom de la fameuse prairie sur des affiches placardées sur le pont en bois de Lucerne, l'Emile Team a tenté le stop. "Pour finir, on a pris le train et le bus, précise-t-il. Mais nous n'avons pas payé, nous avons discuté avec les gens et c'était bon". En poche, ils ont toujours les 20 francs de départ moins les quelque 3 francs dépensés, hier à Berne, pour des oignons.

Ce soir, il leur reste encore à trouver un endroit où dormir et si possible à manger. Au pire, il déplieront la tente qu'ils ont pris avec. "Le moral des troupes est bon", souligne Johan Tornare.

18h20: Immobilité
Emile Team semble définitivement pas inspirer confiance aux conducteurs. Il est 18h20 et le GPS indique que Johan Tornare et Frédéric Annen tournent en rond dans Lucerne (ils sont arrivés vers 16h30), cherchant déséspérement un chauffeur pour les emmener à la prairie du Grütli. Le délai de 19h semble compromis s'ils ne trouvent pas rapidement quelqu'un pour les y conduire.

16h: Téléphone avec Johan Tornare
Ca y es! Depuis plusieurs minutes, le GPS indique qu'Emile Team se rapproche, enfin, à grande vitesse de Lucerne. Trouver la perle rare a semble-t-il été très difficile. "Nous avons une tête qui ne revient pas aux gens, suppose celui qui est papa de deux jeunes enfants. Nous avons essayé différentes entrées d'autoroute, de revenir en arrière, sans succès. Pourant, on croise beaucoup de voiture, mais aucune ne s'arrête. Je vais m'épiler les jambes pour demain."

Le questionnaire sur la Suisse qu'ils ont dû remplir à Oensingen était difficile, mais ils disent avoir fait au mieux. "Celui qui sait tout de tête, il est très fort. Il peut bosser dans les châteaux", analyse Johan Tornare.

Concernant les repas, les participants doivent aussi trouver une bonne âme, pas de pique-nique offert par les organisateurs. Heureusement, certains avaient mis quelques petits trucs à grignotter dans leur sac (c'est autorisé). "Aujourd'hui, nous sommes à 3 biscuits, on a fait un super repas. C'est gastronomique, mais 1 étoile", lâche Johan Tornare avec son flegme habituel.

Pendant la conversation, Frédéric Annen semble hésiter à s'arrêter à Sempach, au bord du lac de Sursee, pour une étape facultative. "Non, Fred, on ne va pas s'arrêter, je sais où c'est, mais ça va être compliqué pour repartir. On va profiter de notre super chauffeur qui nous emmène jusqu'à Lucerne", lui répond Johan Tornare.

Les premiers sont arrivés au Grütli
Alors que le GPS d'Emilie Team indique qu'ils sont à proximité de l'entrée d'autoroute de Niederbipp (ils retournent meme à Oensingen), la page Facebook des organisateurs annoncent que les premières équipes ont déjà rallié l'arrivée. "Un tout tout grand BRAVO aux équipes No Way et Blackwhite qui arrivent simultanément à 15hà l'arrivée de cette 2ème journée!!!".

14h30: Point de situation avec les organisateurs
"Il y a un groupe de tête de 4 à 5 équipes qui est très proche de la prairie du Grütli", répond Sabine Carron, responsable communication de la course. Les Morgiens, eux, venaient de partir d'Oesingen, ce qui les place plutôt dans le bas du classement. Avant l'arrivée, Lucerne constitue l'une des étapes obligatoires. Mais rien n'est joué puisque de nombreux éléments entrent en compte dans le classement final. Ce matin, certaines équipes ont été tirées au sort pour bénéficier d'une carte bonus (10km de voiture dans la direction de leur choix, par exemple) ou malus (l'obligation d'effectuer un détour). "Mais ceux qui devaient passer par Soleure ont vite rattrapé leur retard", précise-t-elle. Le temps, mais aussi les nombreux points glanés feront monter ou descendre Emile Team dans le classement.

Délai du jour: 19h pour arriver au Grütli. Entre 19h et 20h des pénalités tombent. Passé cette heure, la course s'arrête, les dernières équipes sont rapatriées.

11h50: Téléphone avec Emile Team
Le tracé du GPS semble indiquer que Johan Tornare et Frédéric Annen effectuent des détours. Sont-ils perdus? "Non, nous sommes juste allés à Mervelier pour chercher des points. Nous devons être les seuls à faire ce détour, c'est là qu'il y en a le moins à récolter", répond Johan Tornare. Durant cette seconde journée, il y a des passages obligatoires et d'autres facultatifs. "Certains, tu dois juste passer en voiture... ou à pied ou en âne, c'est égal", précise Johan Tornare. La tactique est de savoir si les points récoltés valent la peine de perdre du temps. "Nous voulions ensuite passer le col, mais il doit y avoir 25 voitures par année qui l'emprunte, donc nous avons décidé de retourner sur Delémont pour prendre la direction d'Oensingen", continue-t-il. Cette localité, dans le canton de Soleure, est l'un des arrêts obligatoires. Sur la route, le duo prévoit de s'arrêter à Balsthal, afin d'engranger quelques points supplémentaires, au risque de perdre du temps sur les adversaires. Des équipes que nos Morgiens n'ont plus croisé depuis un moment, donc il ne savent pas si leur tactique est la bonne ou non.

Nuit à la belle étoile, sur la paille ou dans un lit?
"Hier soir, nous avons trouvé un hôtel 5 étoiles avec toutes les commodités, sourit Johan Tornare. La dame qui nous a ouvert sa porte devait nous cuire des pâtes, nous avons fini par manger de la chasse. Le soir, nous avons effectués une balade digestive à l'étang de la Gruère avec son fils et la copine de ce dernier." Une nuit de sommeil dans un lit, qui leur a fait éviter leur plan B réservé plus tôt dans la journée, celui de dormir sur la paille. "Le réveil n'était pas difficile. Fred est très matinal, donc ça va", rigole Johan Tornare.

Ce matin, l'épreuve à Saint-Ursanne (JU) se déroulait par groupe de six équipes. Une personne par groupe devait se battre avec tout l'attirail médiéval. "Nous avons choisi un mec balèze, il a terminé en finale contre la fille qui fait de l'escrime, ce n'était pas facile", relate l'habitant de Yens. La fille en question, c'est Tiffany Géroudet, l'une des deux VIP de cette édition 2014 de Schweiz Express et surtout la championne de Suisse et d’Europe à l’épée.
 

Début du jour 2
Rendez-vous pour toutes les équipes à 6h45 à la gare de Tramelan où ils ont appris qu'ils devaient rejoindre Saint-Ursanne (JU). Si l'on croit le GPS qui permet de localiser et suivre, quasi en instantané, chaque équipe, Emile Team est partie de Tramelan vers 7h15 pour arriver à 8h à Saint-Ursanne, avec un crochet par Glovelier vers 7h40. Autour des 9h, les participants à Schweiz Express 2014 ont dû se battre, équipés d'habits médiévaux.
Quelques photos sont à voir sur la page Facebook des organisateurs.

Résumé du jour 1: Berne - Saint-Blaise - Tramelan - 14e place
Hier, à Berne, ils ont récolté assez d'oignons pour pouvoir partir dans le second groupe et ainsi prendre un peu d'avance sur les derniers. A Saint-Blaise, Johan Tornare a nagé pour aller toucher un drapeau. Deux épreuves, une de plongeon à la piscine, puis une de tir à l'arbalète (et non à l'arc) les attendaient à Tramelan (BE). Ils stoppent le chrono en 12e position, mais après décompte des points, finissent 14e de cette première journée.

Résumé vidéo
 

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