«Il y a 51 ans, mon père est venu se balader par hasard à Saint-Prex par un jour moche. Il avait déclaré: pourvu que je ne vienne jamais ici», raconte son fils Jérôme Ludwig. Un an plus tard, l’Etat l’envoie enseigner dans ce village… qu’il n’a jamais quitté.
«C’était un directeur très à l’écoute, il avait de la bienséance autant pour les élèves que les enseignants. Il était passionné, sérieux et de forte compétence», se souvient Jeanine Beutler, qu’il avait engagée et aujourd’hui doyenne primaire à Saint-Prex.
«Un pied dans la réalité»
Natif de la Riviera, François Ludwig a toujours été curieux de «faire autre chose qu’uniquement de l’enseignement. Pour avoir un pied dans la «réalité»», ajoute son fils. C’est ainsi qu’il s’est engagé dans le corps villageois des sapeurs-pompiers.
Il a également été greffier du conseil de l’Abbaye, caissier de l’Entraide familiale et surtout, depuis 1977, membre du Conseil...