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L’EMS plutôt que l’abattoir

L’association Mivido recueille des vieux chevaux de manège pour leur offrir une retraite à la place de l’euthanasie. Mais les temps sont durs.

03 mai 2018, 00:01
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Après avoir permis, durant plusieurs années, à bon nombre de cavaliers de manège d’apprendre, de s’améliorer, voire de gagner des compétitions ou tout simplement de se balader, le cheval arrive à un moment où il mérite d’être à la retraite. Alors que deviennent-ils une fois qu’ils ne rapportent plus, mais coûtent en nourriture et soins?

En 1991, une équipe de cavaliers genevois découvrait que les chevaux de manège une fois plus bons pour les leçons, terminaient à la boucherie ou étaient euthanasiés. Depuis le 1er janvier 2011, une distinction est faite entre un cheval de rente (dont tous les traitements médicaux doivent être répertoriés avant, éventuellement, de finir en fondue chinoise) et un cheval de compagnie (qui lui ne risque que l’euthanasie avant l’incinération).

Des coûts, mais plus beaucoup de dons

Pour contrer cette élimination des vieux équidés de manège, l’association Mivido a été fondée en 1994 et aujourd’hui lutte...

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