caroline gebhard
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Les trois employés de la galère ont pu souffler, jeudi après-midi. Leur salaire de mars pourra bien être versé. Après avoir traversé une tempête financière, La Liberté est en effet parvenue à décrocher un prêt de 40 000 francs. Après le refus de la Ville de Morges, le salut est venu d’un fonds paritaire de l’industrie vaudoise de la construction, géré par la Fédération vaudoise des entrepreneurs (FVE) et UNIA.
Prêt sous conditions
«Quand on a la tête sous l’eau, les bonnes volontés se manifestent alors qu’elles ne l’auraient peut-être pas fait avant. Il fallait en arriver là pour rebondir», analyse Bernard Jeandet, qui coprésidait l’association jusqu’à la semaine dernière. Pour aller de l’avant, la galère a replongé dans son passé, à l’époque où des chômeurs avaient uni leurs forces pour donner corps au bateau. Parties prenantes lors du chantier sous leurs formes antérieures, la FVE et...