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La Municipalité se résigne à un plafond d'endettement saucissonné

Pas vraiment une catastrophe, mais pas non plus un bon signal pour un avenir marqué par de grands projets: Vincent Jaques, syndic de Morges commente la décision prise par le Conseil communal, le 7 décembre, sur proposition de l'Entente, d'amputer de 35 millions le plafond d'endettement de la commune, déterminé par la Municipalité pour la législature 2017-2021.

29 déc. 2016, 15:20
S'exprimant en son nom personnel, le syndic Vincent Jaques (ici debout au centre) prend acte de la position du délibérant.

La décision du Conseil communal de rabaisser de 195 à 160 millions de francs le plafond d'endettement de la commune de Morges pour la législature 2017-2021 n'est pas vraiment une catastrophe, mais pas une bonne nouvelle non plus. Elle n'est, de fait, pas un signal positif pour l'avenir et pour les importants investissements dans lesquels la Ville va se retrouver engagée au cours des cinq ans à venir. C'est l'avis du syndic Vincent Jaques, qui revient aujourd'hui sur ce vote-sanction, conséquence d'une proposition émanant des rangs de l'Entente morgienne, Il va falloir faire avec, se contenter de ce qu'on a,ajoute-t-il, déplorant, au passage, que l'enveloppe restrictive allouée ne permette pas de faire face à des dépenses imprévues. Si on s'aperçoit qu'on n'a pas assez, en regard de ce qu'on veut faire, on reviendra avec une demande de rallonge de plafond. Le cas échéant, on reportera ou on suspendra certains projets. Il faudra bien que le Conseil assume ses responsabilités! 

Ces propos interviennent après que, par le biais d'un communiqué à vocation pédagogique, l'Entente ait justifié ses motivations pour manier le bistouri. 35 millions en moins, c'est un chiffre dicté par la raison, non par une volonté de censure, explique Eric Decosterd, membre de la formation centriste. En l'occurrence, nous estimons qu'un triplement de la dette communale, de 55 millions à ce jour, est suffisante pour permettre à la Ville de financer les grands chantiers planifiés. Pour l'heure, la Municipalité n'envisage ps de revenir sur les éléments essentiels d'un programme de législature qu'elle divulguera dans le premier trimestre de 2017.

Retrouvez cet article dans sa totalité dans l'édition du Quotidien de La Côte de demain.    

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