Sylvie Lehmann
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Bougy-Villars, comme nombre de villages de la région, a accueilli depuis une décennie un grand nombre d’habitants anglophones. La barrière des langues s’est alors dressée rendant pour certains les rapports humains compliqués: «Je ne comprends pas un mot d’anglais. Je ne sais pas que dire à ces nouveaux arrivants. C’est à eux de faire le premier pas. Et ce premier pas, c’est de parler français», lance un Bodzéran qui souhaite rester anonyme.
La société Bougy-bouge a été créée dans ce but précis. Son comité, principalement anglophone, s’ingénie à créer des événements susceptibles d’aller à la rencontre des francophones. «Nous sommes très à l’écoute des besoins des habitants de Bougy. L’idée du karaoké nous a été soufflée et nous avons souhaité répondre à cette demande», exprime Chris Chard, un anglais établi depuis sept ans dans la commune et aujourd’hui vice-président de Bougy-bouge.
Des moments forts
De...