L’embarcation mythique de Morges devra quitter la ville pour se trouver un véritable port d’attache. La nouvelle, traitée en primeur par le «Journal de Morges», a quelque peu attristé les habitants de la Coquette, jeudi.
En effet, lors de sa dernière assemblée générale, l’association en charge de veiller sur la bâtisse flottante a dû se rendre à l’évidence: «En étudiant toutes les possibilités, nous nous sommes rendus compte que les divers sites où nous pourrions aménager un emplacement d’amarrage sur la commune présentaient trop de contraintes financières. La Galère doit pouvoir offrir des prestations à quai, de toutes sortes, pour augmenter ses revenus et couvrir ses charges d’amortissement», explique Eric Vauruz, président de l’association.
Contacté par nos soins, l’ex-syndic ne pouvait cacher sa tristesse, partagée par les autorités. Dès lors, le comité se retrousse les manches pour approcher les communes du Léman, susceptibles de pouvoir accueillir l’embarcation. «Toutes les propostions, qu’elles soient de Suisse ou de France, sont les bienvenues et je tiens à préciser que la galère n’essuie aucune dette et qu’elle jouit d’un bel avenir sur le plan marketing.» Ce dernier, motivé à faire garantir un avenir au navire, a jusqu’au mois de juin pour trouver une solution.