En 1963. Autre époque, autre temps, sans internet, ni portable et loin de la centaine de chaînes à la télévision. Justement la télé n'émettait pas toute la journée. Le vendredi, il fallait attendre 20 heures pour voir le téléjournal, samedi l'écran s'animait à partir de 17 heures et le dimanche 16 heures. Au programme du samedi, l'actualité philatélique, de longues plages d'informations et des émissions qui s'intitulaient "Images pour tous", "Sport-première", "Présence catholique" ou encore "Attachez vos ceintures". Le dimanche soir, avant que la mire ne disparaisse à 22h35, il y avait un moment de méditation. Les choses ont bien changé, sans qu'on ose prononcer le mot "évolution".
Des faits divers
Le "Journal de Nyon" qui paraît toujours le lundi, mercredi et dimanche est vendu 15 centimes le numéro ou 15 francs l'abonnement annuel. Il est composé de huit pages, où la locale prédomine, surtout alimentée par les faits divers....