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La découverte, 74 ans après sa disparition mystérieuse, d'une colonne gravée en 1830 par le comte Jean-Jacques de Sellon, alors propriétaire du château d'Allaman, a tout d'une fiction cinématographique ou romanesque. Il y a deux ans, par le hasard d'un coup de marteau, un monument dédié au principe de la paix est soudainement réapparu. Durant la Seconde Guerre mondiale, Gérard de Loriol, propriétaire du château, dissimula la colonne sous un amas de plâtre, probablement en vue de la protéger et écrivit: "fermé le 25 avril 1939."
En 2013, un des ouvriers en charge de la restauration intérieure du château, un brin énervé, réalise que l'un des piliers d'une voûte d'une salle présente un renflement inesthétique. Il décide de rectifier cette anomalie et entreprend de casser le mur. "J'étais présent dans une autre pièce, raconte Markus Jerger, actuel propriétaire du château. Soudain, j'ai entendu un bruit énorme, l'ouvrier avait touché...