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«La pollution de l’air ne s’arrête pas à l’agglomération Lausanne-Morges»

Le Grand Conseil vaudois a pris acte mardi du Plan des mesures OPair de l’agglomération Lausanne-Morges. Plusieurs députés ont demandé que ce plan de lutte contre la pollution de l’air soit étendu à l’ensemble du canton. La conseillère d’Etat Béatrice Métraux a expliqué que différentes démarches étaient en cours.

24 nov. 2020, 18:21
Béatrice Métraux a expliqué qu'elle avait "bien entendu les préoccupations" des députés.

La pollution de l’air cause quelque 3000 décès prématurés par an en Suisse. «Ce n’est pas anodin, c’est grave», a dit mardi le député Raphaël Mahaim (Verts), qui a déploré le «manque d’ambition» du plan OPair, «instrument privilégié» de lutte contre la pollution de l’air.

Le député a demandé que ce plan de mesures soit étendu à l’ensemble du canton. «Pour certains polluants, il faut réfléchir à l’échelle la plus large possible. Sinon on se prive d’un levier d’action», a-t-il regretté. A ses yeux, le document propose «certaines avancées» et pose des «jalons intéressants», mais il «laisse à désirer quant à ses effets concrets».

Plus énergiques

«La pollution de l’air est un problème de santé publique majeur qui nécessiterait des mesures plus énergiques», a appuyé Hadrien Buclin (Ensemble à Gauche et POP). «Ces 3000 décès par an nous préoccupent et vont probablement s’intensifier avec le réchauffement climatique», a ajouté le Vert’libéral Blaise Vionnet.

Le plan OPair doit s’étendre à tout le canton: «cela devrait aller de soi depuis des années», a ajouté Philippe Vuillemin (PLR). Il faut que le canton dispose d’un outil pour prendre les «décisions adéquates» dans sa lutte «difficile» contre la pollution de l’air.

Message reçu

Béatrice Métraux a expliqué qu’elle avait «bien entendu les préoccupations» des députés. «La pollution atmosphérique ne s’arrête pas à la limite des 26 communes de l’agglomération Lausanne-Morges», a-t-elle reconnu.

Le Conseil d’Etat poursuit ses actions pour réduire les émissions polluantes à l’échelle du canton, a-t-elle expliqué. Une analyse poussée de ces émissions est prévue pour 2023. Elle débouchera «probablement» sur une extension du plan OPair au niveau cantonal, «mais il faut d’abord avoir les résultats des mesures», a-t-elle insisté.

Le canton travaille en outre à un plan d’action pour les particules les plus fines (PM2.5). Là aussi, «il faut d’abord identifier qui émet et quoi», a-t-elle expliqué.

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