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Victime par le passé de pollutions récurrentes, essentiellement agricoles, le Boiron affiche actuellement une meilleure santé. Ce constat positif a été dressé mardi à Denens lors d'une journée d'échange d'expérience entre agriculteurs. Des grandes cultures à la viticulture, en passant par l'arboriculture, les professionnels de la terre sont, en effet, les acteurs d'un projet de réhabilitation des eaux de cette rivière de 14 km de long, entre Ballens et Tolochenaz.
L'opération est menée pour rappel, par le Service cantonal des eaux, sols, et assainissement (SESA) et la Commission internationale pour la protection des eaux du Léman (CIPEL), avec le soutien de la Confédération et des communes. "A cette époque, le Boiron présentait l'un des taux en herbicides et en pesticides, parmi les plus forts dans le canton. Aujourd'hui, grâce à la réduction de la teneur de ces substances, l'amélioration de la qualité des eaux est évidente, y compris, pour...