Le 20 novembre, à Gimel, à l'occasion d'une conférence organisée par l'association gimelane "Les deux Ailes", Michel Maxime Egger partagera quelques-unes de ses réflexions issues de son dernier ouvrage "La Terre comme soi-même. Repères pour une écospiritualité". Il y propose une approche différente de la problématique écologique: aux seules réponses concrètes - écogestes, lois vertes - l'essayiste souhaite ajouter une dimension spirituelle qui, selon lui, est susceptible de donner du sens aux gestes citoyens et donc d'ancrer plus profondément dans l'être la motivation des humains à prendre soin de la planète. Sociologue et journaliste, Michel Maxime Egger est actuellement l'un des responsables d'Alliance Sud. Il y est en charge des questions de développement durable et des relations Nord-Sud, qu'il souhaite plus équitables. Rencontre.
Comment est née cette notion d'écospiritualité?
Elle est née d'un constat évident. D'une part, l'acuité des problèmes écologiques - changement climatique, érosion de la biodiversité, cycles écologiques...