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La syndicature reste socialiste

Le municipal Vincent Jaques brillamment élu, avec 65,7% des voix.

24 sept. 2012, 00:01
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E t de trois! Après les socialistes Eric Voruz et Nuria Gorrite, Vincent Jaques investit à son tour la syndicature de Morges. Le PS affichait par conséquent la mine des grands jours hier, à la suite du plébiscite en faveur de son candidat. Le municipal socialiste a été brillamment élu, avec 65,7% des suffrages sur quelque 3300 bulletins valables, soit un taux de participation des citoyens de la Coquette qui se chiffre à 32,7%. Les votes blancs (5,5%) ne sont pas venus empêcher cette victoire acquise facilement au premier tour, la majorité absolue étant clairement atteinte.

Depuis 1994, la Ville reste en mains socialistes. L'actuel coprésident du PS morgien, Bastien Monney, de le mettre en exergue: "Les électeurs ont souhaité la continuité." Ce qui permet d'apporter un sentiment de stabilité, selon l'homme de ce dimanche. "La population a vécu des années agréables , estime l'heureux élu, qui avait pour slogan de campagne "Continuons ensemble". Morges a connu beaucoup de changements ces derniers temps. Notre volonté était donc que la syndicature reste au sein de la même famille politique, afin de ne pas amener une personnalité qui tranche avec ce qui a été fait avant." Bien que son adversaire dans la course à la syndicature, la municipale verte Sylvie Podio (25,5% des voix), ne possède pas des idées si éloignées de celles du PS... "Non, mais cela aurait apporté d'autres éléments."

 

"Construire des ponts"

 

Vincent Jaques est en tout cas ravi de pouvoir faire le lien avec sa devancière, Nuria Gorrite. "Je suis très reconnaissant envers la population et mon équipe de campagne , lâchait-il, à chaud, quelques minutes après que le résultat ait été affiché sur le pilier public devant l'Hôtel-de-Ville. Je leur adresse un tout grand merci" , ajoutait le nouveau syndic, qui dit mesurer pleinement le travail qui l'attend.

"J'ai une envie de gouverner avec l'ensemble de la classe politique, d'entendre les visions de chaque parti." Un paramètre fondamental pour mener les projets de l'Exécutif à bien, témoignait hier sa marraine politique et conseillère d'Etat, Nuria Gorrite, venue féliciter son ex-collègue: "Je connais ses qualités propres et humaines. Il mérite cette victoire sans appel. Il est important de savoir travailler avec les autres, de construire des ponts, de chercher des voies de compromis. Cette ville a besoin de gens rassembleurs. Vincent Jaques est quelqu'un de cette trempe."

Le score affiché au sortir de cette élection légitime pleinement le candidat du PS, relevait encore l'ex-syndique de la Coquette. Bien que ce dernier soit encore "frais" au sein de la Municipalité, y ayant accédé il y a de cela une année et demie. "Vincent a quand même démontré ses capacités en peu de temps , souligne Eric Voruz. Il a fait un énorme boulot au sein du gros dicastère qui lui a été confié." Soit les infrastructures, énergies et espaces publics. "En tant que syndic, il va pouvoir guider cela."

 

Confiance à réinstaurer

 

Eric Voruz espère désormais que les pots cassés avec les écologistes seront recollés. "C'est une faute politique des Verts , estime-t-il . Mais il y a une nouvelle génération à leur tête, avec notamment Raphaël Mahaim au Grand Conseil. Ils veulent montrer une différence avec le PS." Le socialiste appelle donc à retrouver cet ancien climat de confiance qui régnait avec les Verts, comme quand Vincent Jaques s'était effacé en 2008 face à Sylvie Podio lors de l'élection à la Municipalité. "Nous lui avions dit "patience", tu y arriveras..." Le voici désormais syndic.

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