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La toiture d'une maison a brûlé à Yens

Au fond d'une cour située au milieu du village de Yens, la toiture d'une maison a brûlé lundi soir. Seule dans la maison à ce moment-là, la mère de famille a pu sortir à temps et composer le 118. Aucun blessé n'est à déplorer.

01 mai 2012, 07:16
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Comme nous l'annoncions hier à 23 heures sur notre site, un incendie a ravagé le toit d'une maison villageoise à Yens. Explications.

"Je regardais la télévision quand j'ai entendu un bruit. J'ai d'abord cru que c'était un volet qui claquait à cause du vent. Puis le bruit ressemblait à de la grêle, explique encore sous le choc la locataire de la Grand-rue à Yens. Je suis sortie pour rentrer la voiture de mon mari, mais je me suis trompée de clef. C'est en retournant dans la maison que j'ai vu le feu."

Le téléphone de la voisine et propriétaire ne fonctionnant pas, la mère de famille est retournée chez elle pour chercher son natel. "Car je savais où il était posé." La locataire appelle les pompiers. Puis s'empresse de sortir "Bonbon", le lapin de sa fille, les oiseaux et le hamster. "On a aussi trois chats, mais je ne les ai pas vus." Sa fille, qui était à la fanfare avec son papa au moment de l'incident, la rassure en lui disant en avoir vu un dehors.

La maman est encore retournée dans la maison en feu pour prendre son sac à main. Puis elle se réfugie chez la propriétaire, qui n'est autre que la voisine et belle-maman.

La solidarité villageoise
En très peu de temps, amis, famille et voisins accourent pour voir ce qu'il se passe. "On est arrivé depuis Reverolle, donc par le haut. C'était impressionnant de voir le feu", explique un membre de la famille. Une dizaine d'entre eux sont installés dans la cuisine de la propriétaire, encore supris par la vitesse des événements.

Bien que ce soit la toiture qui ait pris feu, les dégâts sont considérables. Vers 23h, en compagnie des pompiers, le père de famille a pu entrer dans l'appartement et en ressort choqué. Cette nuit, tous les trois ont pu trouver refuge chez un villageois.

Une membre de la famille, qui n'a pas osé sortir voir le feu, se propose de fournir la famille en brosse à dents, pyjamas et culottes. "Enfin, elles seront peut être un peu grandes", dit-elle en riant. Ce qui a pour effet de détendre un peu l'atmosphère.

Plus de 50 hommes du feu
Pour l'instant, ni les habitants, ni les pompiers ne savent ce qui a déclenché l'incendie. "La cheminée n'était pas allumée. Je suppose que c'est la chaudière", déclare la locataire sinistrée.

Quand nous annonçons à la famille le nombre d'hommes du feu déployés, tous sont supris. En effet, selon  le capitaine du SIS Morget, Yves-Marc André, plus de 50 pompiers se sont déplacés. Une douzaine d'hommes de l'Organe d'intervention DISSI (Denens, Villars-sous-Yens, Lully, Lussy et Yens), 30 à 35 hommes du SIS Morget répartis dans cinq vehicules, 5 hommes de l'Etraz (Aubonne-Rolle) avec un véhicule et 7 pomiers de Lausanne et leurs trois véhicules. Un inspecteur cantonal de l'Etablissement d'assurance contre l'incendie (ECA), une patrouille du Centre d'intervention régional (CIR) de Bursins et deux gendarmes de la région Ouest complètent l'effectif.

Alertés à 20h57, les premiers pompiers sont arrivés rapidement sur les lieux. Peu avant 22h le feu était maîtrisé. "Je ne pensais pas que ça allait être si vite réglé", déclarait un pompier du SIS Morget au moment de ranger le matériel.

En dehors de la difficulté d'accès dû au fait que le bâtiment se trouve au fond d'une cour, les pompiers n'ont pas rencontré de problèmes. Le vent qui soufflait très fort vers 20h et qui aurait pu mettre en danger les autres bâtisses, a rapidement faibli.

Selon le communiqué de la police vaudoise, le procureur de service a été renseigné. Les spécialistes du groupe incendie de la Police cantonale seront chargés d’effectuer les investigations pour déterminer les causes de ce sinistre.

Voyez les photos de cet incendie

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