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Un outil pour fluidifier le trafic entre Lausanne et Morges

Après Genève et Zurich, la région Lausanne-Morges va se doter d’ici à 2021 d’une gestion coordonnée du trafic d’agglomération (GCTA). Une étape significative a été franchie mardi avec la signature de deux conventions.

05 févr. 2019, 14:00
Grégoire Junod, syndic de Lausanne, Vincent Jaques, syndic de Morges, Nuria Gorrite, conseillère d'Etat vaudoise, Jürg Roethlisberger, directeur de l'Office fédéral des routes et Béatrice Métraux, conseillère d'Etat vaudoise, ont signé deux conventions ce mardi.

Le premier document institue l’Etat de Vaud et les communes de Lausanne et Morges «porteurs» d’un projet qui réunit le canton, les 26 communes de la région et les entreprises de transports publics (tl et MBC). Dans le second document, l’Office fédéral des routes (OFROU) délègue à cet organisme la gestion opérationnelle du trafic sur les périmètres d’autoroute concernés, sur l’A1 et l’A9.

«C’est un nécessaire et beau projet collectif», a résumé la présidente du Conseil d’Etat vaudois Nuria Gorrite. L’agglomération Lausanne-Morges concentre près de la moitié des habitants et emplois du canton. Et les flux de mobilité vont croître, avec les développements attendus sur l’autoroute (Crissier, Blécherette) et en matière de transports publics (tram, métro M3 et bus BHNS).

Gestion sûre et publique

Le nouveau dispositif GCTA sera hébergé dans le centre ECAVENIR, en construction sur les hauts de Lausanne. Il permettra de gérer le trafic de manière coordonnée et améliorera l’information aux usagers et aux partenaires. «C’est une des toutes premières briques de la mobilité 4.0», a dit la cheffe du Département des infrastructures.

Pour Nuria Gorrite, il faut un outil stratégique fort pour garantir une gestion sûre du trafic routier. Il est important que les pouvoirs publics «reprennent les commandes» et ne délèguent pas ce domaine «aux algorithmes de la Silicon Valley». «C’est un enjeu de souveraineté», a-t-elle ajouté.

Bon niveau

«Si les collectivités veulent garder le contrôle, elles doivent le faire au bon niveau, celui de l’agglomération. Un système centralisé fait sens», a ajouté le syndic de Lausanne Grégoire Junod.

Ce projet permet aussi une «avancée sécuritaire», a ajouté la conseillère d’Etat Béatrice Métraux. Le principal objectif est de fluidifier le trafic, mais aussi de diminuer le nombre d’accidents et permettre aux secours d’intervenir plus vite. «Il faut apporter une réponse rapide, efficiente et coordonnée», a-t-elle conclu.

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