Cette fois-ci, tous les voyants sont au vert pour Ecorecyclage qui gère à la fois la déchetterie, la compostière et l’usine de biogaz. Les autorités cantonales avaient levé les cinq oppositions suscitées par la mise à l’enquête du projet, l’an dernier, et répondu à deux remarques. Les opposants n’ont pas fait recours dans le délai du 20 septembre dernier.
Le chantier a donc pu débuter à fin septembre. L’objectif des travaux est double: diminuer les nuisances olfactives, qui ont fait couler beaucoup d’encre, notamment en 2010, 2014 et 2016, et augmenter la capacité de production du site en énergies renouvelables, soit biogaz, compost et solaire photovoltaïque.
Les effluves incommodants devraient n’être bientôt qu’un mauvais souvenir grâce à l’aménagement, notamment, de nouveaux couverts sur près de 4000 m2 dotés d’un système de traitement de l’air. Les matières organiques y seront stockées et traitées afin d’en faire du compost.
Un résultat qui doit satisfaire tout le monde
La première étape des travaux, qui concerne la diminution des odeurs, pourrait s’achever en juin 2019 et la seconde, axée sur la production d’énergie renouvelable, en juin 2020. «Toutes les étapes doivent être avalisées par la commune, relève le syndic Bernard Rochat. Le permis de construire est assez strict afin d’arriver à un résultat concret qui satisfasse tout le monde.» Par ailleurs Ecorecyclage a signé une convention l’engageant à prendre à sa charge la moitié des frais concernant la réfection et l’élargissement du chemin menant à la déchetterie.
«Ceux qui étaient incommodés par les odeurs peuvent être rassurés: les améliorations de l’outil de production vont bien au-delà des exigences usuelles», relève Luc Germanier, administrateur délégué.