«C’est un petit passe-temps. Je faisais ça comme ça, je n’imaginais pas un jour les vendre», déclare Henri-Georges Perrin dans son atelier de Lavigny où chaque chose est à sa place.
Cet ancien jardinier et employé d’entretien n’est pas homme à rester les bras ballants une fois arrivé à la retraite. L’été, il s’affaire dans son verger. Auparavant, il entretenait un grand jardin. L’hiver, il bricole. «J’ai toujours voulu travailler le bois», confie le septuagénaire.
Images du temps jadis
Un jour, il se met à façonner un cheval en bois, puis un petit char. De fil en aiguille et de ratages en réussites – «quand j’ai essayé de faire mes premières roues, j’en ai loupées!» – ses créations deviennent de plus en plus sophistiquées. C’est toute son enfance à la Vallée de Joux qui ressurgit dans ses reproductions en bois. On y assiste aux travaux de la campagne tels qu’il...