Hier matin, l'accusé, les plaignants et la cour étaient sur les lieux du drame pour une reconstitution des événements.
Rappel des faits
La nuit du 21 au 22 novembre 2009, la victime alors âgée de 23 ans assiste à des concerts à l'Usine à gaz de Nyon. Au petit matin il rentre chez ses parents à Lully. Il effectue le trajet en train, puis depuis Morges à pied. Vers 6h40, il est heurté par une voiture conduite par un père de famille, alors qu'il est allongé au milieu du chemin. Le choc est mortel.
Après l'inspection locale, tous rejoingent le tribunal de Nyon pour la suite de l'audience, qui a débuté par l'audition des gendarmes appelés sur les lieux du drame. Ils ont confirmé que la route était humide, qu'il faisait nuit et qu'une légère brume diminuait la visibilité au moment du drame.
Selon les gendarmes et au vu des dégats sur le parechoc de la voiture, le jeune homme de 23 ans était bel est bien allongé au milieu de la route.
Un silence pesant
Depuis cette tragique date, la famille a eu de la peine à reprendre un rythme de vie "normal". La perte de son fils est trop forte pour le père qui jusqu'à aujourd'hui n'a pas réussi à reprendre le travail. Amis proche et petite amie du défunt sont venu raconter quelle personne pleine de joie de vivre il était.
Il a fallu attendre la fin de la journée pour entendre l'accusé. Ce père de famille habite le même quartier que la famille du jeune homme décédé et semblait très touché par l'accident d'il y a presque deux ans et demi. Il a déclaré avoir "vu sur le sol une tache, une zone orange. Je n'ai pas vu d'objet, ni de corps. Lors du choc j'ai pensé que c'était un carton, un objet, voire un animal, mais je n'ai pas pu avoir de réactions face au danger. Si j'avais constaté un volume, je pense que ma première réaction aurait été de donner un coup de volant".
Plaidoiries et verdict à venir.