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Le contournement de Morges devrait être intégré au programme des routes nationales

Répondant à la grogne des Morgiens, le Conseil fédéral a décidé vendredi de reprendre le contournement autoroutier de Morges à son compte. Il sera intégré au programme de développement stratégique des routes nationales. Impossible cependant de dire quand il sera réalisé.

19 sept. 2014, 16:50
Impossible de dire quand le contournement de Morges pourra être réalisé, a reconnu la ministre des transports Doris Leuthard devant la presse à Berne. Seule la planification de ces projets de plusieurs milliards chacun va pouvoir commencer.

Le contournement autoroutier de Morges (VD) devrait être intégré au programme de développement stratégique des routes nationales. Répondant à la grogne de la région lémanique, le Conseil fédéral a décidé de repêcher ce tronçon et l'autoroute zurichoise du Glattal. Vaud jubile.

Impossible de dire quand le contournement de Morges pourra être réalisé, a reconnu vendredi la ministre des transports Doris Leuthard devant la presse à Berne. Seule la planification de ces projets de plusieurs milliards chacun va pouvoir commencer.

Jusqu'ici, ces tronçons n'étaient pas pris en considération, le peuple ayant dit "non" à l'extension du réseau des routes nationales en enterrant la vignette à 100 francs. La Confédération aurait dû reprendre 400 kilomètres de routes aux cantons.

Entre Morges et Lausanne et dans le Glattal, le réseau national fonctionne très mal, a justifié Rudolf Dieterle, le directeur de l'Office fédéral des routes (OFROU). La Confédération veut que les projets d'extension démarrent pour résoudre les problèmes sur son propre réseau. C'est la grande différence avec les autres tronçons qui ne relèvent pas de la Confédération.

Vaud très satisfait

La réintégration du contournement autoroutier de Morges ravit la conseillère d'Etat vaudoise Nuria Gorrite, cheffe du Département des infrastructures et des ressources humaines. "C'est une très bonne nouvelle. Nos besoins de fluidité du trafic ont été entendus".

Elle rappelle, qu'à long terme, la situation serait devenue "invivable". "Il était impensable de freiner le développement de cette partie du pays", l'arc lémanique, qui est très dynamique.

La vaudoise se dit "déçue pour Genève" dont la traversée du lac n'est "pour l'heure pas retenue" dans le fonds routier FORTA. Mais Vaud et Genève restent "unis et solidaires" pour défendre leurs projets.

Encore des étapes

Tous les obstacles ne sont certes pas encore franchis. Le projet de fonds routier doit recevoir l'aval des Chambres fédérales, puis il devrait y avoir une votation populaire. "Ce ne sera vraisemblablement pas avant 2016", estime-t-elle.

A l'image du Fonds ferroviaire FAIF, accepté en votation en février dernier, le fonds routier FORTA devrait être soumis sous la forme d'un paquet, comprenant le principe de la création du fonds, le financement et les premiers projets, imagine Mme Gorrite.

Pour financer ce fonds, le Conseil fédéral a limité le relèvement de la surtaxe sur les carburants entre 5 et 7 centimes, une "hausse mesurée", selon la conseillère d'Etat "qui a plus de chances de passer qu'une hausse de 15 centimes". "Mais cela reste une mesure qui va faire débat", a-t-elle reconnu.

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