Jocelyne laurent
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L’histoire a débuté un 4 décembre 2014 à la Cité Radieuse. Le réalisateur tessinois Stefano Ferrari assistait à la remise des diplômes de plusieurs assistantes sexuelles formées par l’Association SEHP (SExualité et Handicaps Pluriels), présidée par la Nyonnaise Catherine Agthe Diserens. La sexo-pédagogue spécialisée, formatrice pour adultes, avait invité le Tessinois, désireux de réaliser un film documentaire sur l’assistance sexuelle.
«Un jour, un ami qui est tétraplégique m’a lancé: regarde-moi, je suis dans cette carcasse. Si je voulais seulement me toucher, je ne pourrais même pas le faire! Sa phrase m’a touchée, elle a été le point de départ de ma démarche. J’ai cherché à savoir ce qui existait en Suisse pour suppléer à cette grande frustration éprouvée par certaines personnes en situation de handicap», explique le réalisateur.
Don et contre-don
Sa démarche, sensible, subtile, axée sur une approche humaine, artistique et non journalistique de la...