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Le FRAC et ses neuf pensionnaires en réhabilitation psychique quitteront Saint-Prex

La structure gérée par l'APSIP (Association pour des structures intermédiaires psychiatrique) quittera Saint-Prex pour un nouvel immeuble en construction à Morges. Visite des lieux.

07 juil. 2014, 17:38
le Foyer régional d'accueil communautaire (FRAC) quittera le 38 de la route de Morges à Saint-Prex, pour déménager dans le nouveau quartier morgien en Bonjean, à l'été 2015.

Dans la belle demeure qui trône au 38 de la route de Morges à Saint-Prex, neuf hommes et femmes, plutôt jeunes, vivent une phase de réhabilitation après avoir vécu des troubles psychiques. "Nous accompagnons nos résidents à reprendre leur place dans leur domicile avant d’envisager une réinsertion professionnelle", précise Laurence Juriens, codirectrice de l’Association pour des structures intermédiaires psychiatriques (APSIP).

Fondée en 1984, l’APSIP a repris la gestion du FRAC (Foyer régional d’accueil communautaire) de Saint-Prex, en 2007 précédemment gérée par l’institution de L’Espérance. L’APSIP, association reconnue d’utilité publique, exploite également un foyer à Yverdon.

"Neuf personnes, c’est la capacité maximale à ne pas dépasser si on ne veut pas mettre en péril notre concept qui fait la part belle à l’autonomisation et à la responsabilisation des pensionnaires qui passeront entre six mois et trois ans dans ces murs", relève Hélène Hug-Cuagny, l’autre codirectrice des foyers de l’APSIP.

Cap sur un immeuble neuf, en Bonjean

Dans une année, les neuf pensionnaires du FRAC, ainsi que la structure d’encadrement prendront la direction de Morges. L’institution s’apprête en effet à quitter la maison de Saint-Prex pour se déplacer à quelques kilomètres de là, toujours entre voies CFF et route de Suisse, dans l’immeuble actuellement en construction dans le quartier d’En Bonjean.

"Notre vision de la réhabilitation consiste à placer ces gens au cœur de la ville et de la communauté", note le président. Cette opportunité de déménager dans un bâtiment qui abritera par ailleurs des personnes vieillissantes en appartements protégés apparaît donc comme un atout pour la direction de l’APSIP. "A Saint-Prex, c’est confortable, mais nous sommes un peu isolés pour cet aspect-là de notre mission".

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