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Le géant de la banane Chiquita compte bien s’enraciner dans le village fruitier d’Etoy

L’enseigne de la multinationale fruitière a quitté le business parc rollois pour se dresser depuis mi-juillet en bordure d’autoroute A1, au pied des vergers étierruz. Interview d’Andrew Biles, son big boss depuis 2015, qui réaffirme l’attachement de sa firme à sa région d’adoption: La Côte.

29 août 2018, 17:00
Le Britannique Andrew Biles est à la tête de Chiquita depuis début 2015. Il avait pour mission de redresser la barre dans cette entreprise endettée jusqu'à son rachat par un tandem de milliardaires brésiliens.

Il fait frais en pleine canicule et l’ambiance est particulièrement silencieuse dans le nouveau siège social de Chiquita, dans la zone industrielle de la Tuilière à Etoy. Air conditionné et triples vitrages assurent la qualité des conditions de travail et transforment la vue panoramique sur l’autoroute A1 et ses 80'000 véhicules par jour en une sympathique distraction. Membre du comité exécutif, Andrew Biles a pris les rênes du géant de la banane en 2015. Il explique pourquoi son groupe et sa centaine de collaborateurs sont restés en Suisse, ainsi que les défis qui attendent sa marque à la petite étiquette bleue.

Comment se porte Chiquita, que l’on savait fortement endettée, près de quatre ans après son acquisition par les brésiliens Cutrale Group et J. Safra Group?

On peut dire que la marque revient de loin. Il a fallu redresser la barre, ce que l’on a pu accomplir en suivant nos...

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