Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Le plaisir de la patrouille en solo dans les rues de Morges sous la pluie

Au total, ils auront été 71 à arpenter, durant deux jours, en groupes d'abord, puis en solo, les rues et centres commerciaux morgiens pour s'initier aux mystères de la police de proximité. Une opportunité, pour ces aspirants-policiers des deux sexes, élèves de l'Académie de Savatan, d'expérimenter, pour la première fois, les réalités du terrain.

13 oct. 2016, 16:25
Les stagiaires étaient encadrés, sur le terrain, par des policiers de proximité morgiens expérimentés. Ici le sergent Olivier Bohren.

Le gars qui rentre au poste sans avoir décroché la moindre info, c'est qu'il y a un problème. Il n'a pas fait son travail! Responsable de la brigade de proximité de Police Région Morges (PRM), le sergent-major Patrick Narducci résume, en ces termes, l'un des enjeux de la police de proximité. Activité stratégique en tant que source de renseignements, le travail de proximité est aussi une carte de visite de la police auprès de la population. C'est le message que lui-même et d'autres membres expérimentés de la PRM, se sont efforcés de faire passer, dans le cadre d'exercices pratiques, dispensés à des aspirants, en formation auprès de l'Académie de police de Savatan. En bref, appelé à ressentir et à observer tout et n'importe quoi dans son rayon d'action, le policier de proximité est un agent essentiel et irremplaçable en matière de prévention de la délinquance.  

Par petits  groupes d'abord,sous la conduite de leurs instructeurs,  les 71 garçons et les filles en bleu, provenant de l'ensemble des corps communaux ou intercommunaux du canton et de la Gendarmerie, ont eu, tour à tour, l'occasion, ces jeudi 13 et vendredi 14 octobre 2016, d'arpenter les rues et les centres commerciaux de Morges. Un itinéraire où on apprend à être attentif à ce que le citoyen lambda ne voit pas: du sac de dame ouvert accroché au chariot de la Migros, invite au pickpocket, aux allées et venues d'individus suspects aux abords des distributeurs d'argent d'une grande banque, sans oublier l'automobiliste au volant, le téléphone à l'oreille, et qu'il s'agira, le cas échéant, de dénoncer. Des connaissances qu'ils ont pu mettre en oeuvre, par la suite, sous forme de patrouilles pédestres en solo. 

Retrouver la totalité de cet article, en textes et en images, dans l'édition payante du Quotidien de La Côte du vendredi 14 octobre.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias