Sylvie Lehmann
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Un globe de verre posé sur une table de bois s’enlumine dans le salon baigné de soleil de la sociologue et historienne Laurence Marti. Ce trophée représente la plus prestigieuse distinction du monde de l’horlogerie. C’est pour l’ensemble de son œuvre que l’Aubonnoise, originaire de Bévilard, dans le jura Bernois, a été récompensée dans la section histoire-recherche. Son travail pour l’ouvrage le «Renouveau horloger 1980-2015» a toutefois été important dans cette attribution.
«Sa contribution essentielle à la connaissance de l’histoire sociale de l’horlogerie par le maniement de sources originales dans un esprit indépendant pleinement assumé…», a fait la différence, selon le jury du prix Gaïa.
Ce qui touche particulièrement Laurence Marti, c’est qu’elle voit des années de travail en tant qu’indépendante reconnues et célébrées. C’est aussi pour elle un encouragement à persévérer dans cette voie.
Envie de liberté
Formée en sociologie et histoire aux Universités de Lausanne...