«J’ai débordé ce lundi 3 février, admet le syndic Jacques-Henri Burnier. Le mercredi, j’ai averti le greffe que j’allais démissionner au 30 juin.» Jacques-Henri Burnier, syndic durant quatorze ans et à l’exécutif depuis 2002, confirme l’information parue sur le site du «Journal de Morges» ce lundi après-midi.
Il confirme également qu’il y a bel et bien un lien entre l’altercation du 3 février avec des jeunes (ndlr: entre 14 et 16 ans) et sa propre décision. «J’étais fortement stressé ce jour-là, je pense que c’est une forme de burn-out. Quand je suis arrivé devant le supermarché du village, j’ai essayé de les serrer contre un petit mur avec mon véhicule en tentant de les apeurer. Puis on s’est engueulés et il y a eu une ou deux claques», admet l’élu qui reconnaît avoir eu un comportement «inélégant» pour un syndic.
«Je vais aller chercher mon fusil»
Mais pour les jeunes...