La nouvelle annoncée par Caritas, fin janvier, avait jeté un froid: son épicerie mobile ne roulera plus dès le mois de mars. Le bus se déplaçait depuis quatre ans dans plus d’une dizaine de villes vaudoises, afin de vendre des produits de première nécessité aux personnes au bénéfice d’un subside à l’assurance maladie.
Pour le syndic de la ville, Vincent Jaques, des mesures doivent être prises. La semaine dernière, il a déposé une interpellation au Conseil d’Etat, intitulée «Fin de parcours pour l’épicerie mobile de Caritas Vaud: les bénéficiaires resteront-ils au bord du chemin?». «On apprend que les charges (ndlr: 150 000 francs par an) sont trop élevées, j’aimerais savoir si notre canton a été préalablement informé de cette situation et s’il entend prendre des mesures. Je constate que la demande existe et que nous sommes sur le point de fragiliser une population déjà précaire», clame-t-il.
Informé par courrier, puis...