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Le terrain de l'Eglantine ne servira pas de parking temporaire

L'offre de stationnement se fait rare dans le secteur de la gare. Pourquoi ne pas utiliser les terrains inoccupés de l'Eglantine et de la parcelle Uvavin comme parkings provisoires? C'est justement ce qu'un élu PLR a demandé au Conseil communal. Proposition simple et pratique mais pas possible pour des raisons légales répond la Municipalité.

03 mars 2017, 16:37
/ Màj. le 03 mars 2017 à 17:10
Le bas de la parcelle de l'Eglantine, encore couvert de ballast aujourd'hui, a déjà servi de parking lors de travaux il y a trois ans.

Recycler une moitié du terrain communal de l'Eglantine et l'ex-parcelle Uvavin en parkings temporaires, pour accueillir les pendulaires, en manque de stationnement pour la durée du chantier Morges Gare-Sud, l'idée, objet de deux questions posées par le conseiller communal PLR Bertrand Gilliard, avait le mérite d'être simple et peu coûteuse à mettre en pratique. Et ce d'autant que la bande jouxtant la route, portant encore son revêtement de cailloux, avait déjà rempli cette fonction, il y a trois ans, à l'occasion de la mise en place de conduites dans le quartier. 

Zone agricole protégée  

Eh bien non! Dans sa réponse, lors de la récente séance du délibérant morgien, le municipal chargé de l'urbanisme Eric Züger  a évoqué des impossibilités liées à la législation. En cause: la loi sur l'aménagement du territoire (LAT) qui interdit l'utilisation de surfaces inoccupées, sises en zone agricole, comme l'Eglantine, pour accueillir des véhicules, durant plus de trois mois. Pour une période plus longue, un plan d'affectation provisoire est requis. La procédure est relativement longue, 12 à 18 mois, si tout va bien, a expliqué le municipal. Dans le cas de l'Eglantine, le stationnement, non lié à du logement, ne peut trouver place.

Même chose pour Uvavin, le parcage n'étant pas en lien avec des constructions encore à venir. Un autre PLR, Pierre-Marc Burnand, a déploré, quant à lui, le manque de débrouillardise et d'anticipation de la Municipalité. Des reproches vertement démentis par le syndic Vincent Jaques. Tout a été fait pour trouver des solution en amont avec nos partenaires, assène-t-il. Exemple: les MBC qui ont mis à disposition des parcs de délestage à proximité des gares, sur leur réseau ferroviaire. Quelques semaines après son lancement, l'expérience s'avère déjà concluante, en tout cas, dans la partie basse du tracé. 

Retrouvez cet article en intégralité dans l'édition du Quotidien de La Côte de ce vendredi.

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