Les organisateurs du Venoge Festival, dont la prochaine édition se déroulera du mercredi 22 au dimanche 26 août, ont levé ce matin le voile sur la soirée du jeudi. Et celle-ci s’annonce très années 80 avec, en tête d’affiche, les mythiques Village People. Le groupe est de retour cette année pour célèbrer ses 40 ans de carrière. Et, en prime, le retour de leur chanteur charismatique Victor Willis, le «flic» du groupe, 66 ans au compteur.
Mais ce n’est pas tout. Le même soir, le festival accueillera encore les trois Américains de Sugar Hill Band, pionniers du hip-hop. Puis la tournée-événement «Les Stars des années 80» qui réunit notamment, dans un show commun, Desireless, Jean-Luc Lahaye et Lio.
Les 80’s ont la cote
Ce n’est pas la première fois que les organisateurs misent, pour un soir, sur le revival de cette décennie. «Cela fait maintenant trois ans que nous mettons sur pied une soirée 80’s, explique Greg Fischer, président du Venoge. D’une part, parce que les valeurs festives véhiculées par les artistes de cette période correspondent bien à notre festival. D’autre part, parce que ce type de soirées fonctionne très bien.»
Aux dires du boss, celles-ci n’attireraient pas qu’un public de «quinquas» nostalgiques. «L’âge des spectateurs, pour ces soirées, oscille entre 30 et 50 ans. Mais elles attirent parfois aussi de plus jeunes spectateurs, qui ont entre 18 et 25 ans.» Le reste du programme sera dévoilé au compte-gouttes, jusqu’à la fin avril, au rythme d’une fois par mois. Les billets sont en vente dès aujourd’hui.
Dans les chiffres rouges
Par ailleurs, les festivaliers peuvent désormais soutenir la manifestation en achetant dès à présent des billets pour les éditions des années à venir. Ou en devenant actionnaires de la manifestation. Le festival met en effet à disposition 5000 actions de 50 francs, garantissant une réduction de 5 francs par action sur la billetterie.
Ces deux opérations doivent permettre de pérenniser l’événement. Car, malgré un succès grandissant (25 000 spectateurs l’an dernier), le Venoge a été malmené par la météo en 2017. Ce qui l’a fait glisser dans les chiffres rouges, malgré l’engouement populaire. ago