A 29 ans, Olivier Bolomey préside, bénévolement, la Fédération vaudoise des Jeunesses campagnardes (FVJC, dit "la Fédé") depuis janvier 2012. Au quotidien, il est enseignant pour les 5 e à 9 e année. Mais après la Cantonale, il prendra un poste, à 100%, de collaborateur pédagogique à la Direction générale de l'enseignement obligatoire du Canton de Vaud.
Pourquoi avez-vous décidé de vous impliquer dans cette Cantonale?
Car elle se passe dans ma région du Pied du Jura et que je connais l'équipe qui a lancé le projet.
Et pour votre implication dans la FVJC?
J'ai débuté quand, avec ma Jeunesse d'Etoy, nous avons organisé le giron en 2007. Les thèmes abordés m'ont plu et j'ai eu envie de m'investir et de transmettre des valeurs. Mais aussi pour l'ambiance, le contact avec les différents organisateurs et autorités. Je trouve cela très intéressant. J'aime aussi l'idée de s'engager contre l'individualisme. Les Jeunesses montrent que l'on peut s'impliquer en collectif.
Que signifient-elles pour vous?
Ce sont des sociétés importantes dans la vie des villages vaudois, car elles y contribuent. Par rapport à la Fédé, les membres peuvent participer aux activités, qu'elles soient sportives ou culturelles. C'est aussi une école de la vie. Les jeunes apprennent à se responsabiliser et à tenir des délais pour un projet. Une manifestation a besoin de gens responsables et motivés, elle ne peut pas s'organiser dans l'amateurisme.
Quel est votre meilleur souvenir?
Ce sera la Cantonale 2013, mais aussi notre giron à Etoy, notamment durant la partie officielle où c'est toujours un moment très émouvant.
Selon vous, quel événement ne faut-il pas manquer?
Le dernier dimanche (4 août), quand il y aura toutes les finales sportives, la partie officielle et le cortège.
Quelle a été la plus grande difficulté à surmonter jusqu'à présent?
La météo de cet hiver et du printemps. Mais nous avons réussi à maintenir les délais et les gens sont restés motivés. Je leur tire mon coup de chapeau.