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Les lotos attirent le public grâce aux lots

Dès le 1er janvier 2015, les organisateurs de lotos ne seront plus obligé d'accrocher des lots totalisant un minimum de 50% du montant des cartons vendus. Cette limite descend à 30%. Coup de pouce ou mort des lotos?

23 nov. 2014, 18:15
St-Prex, Vieux Moulin, Samedi 22 novembre 2014, Loto, Photos Céline Reuille

Si à Saint-Prex, qui fonctionne avec un loto dit Fribourgeois, le public est au rendez-vous, d’autres lotos connaissent une érosion des participants. A tel point que le Conseil d’Etat a validé une modification du règlement sur les loteries, tombolas et lotos. «Par cohérence avec le taux déjà appliqué pour les loteries et les tombolas et par analogie avec la pratique d’autres cantons, la valeur des lots est portée au taux minimal de 30% au lieu de 50% du montant des cartons vendus», stipulait la décision du 3 septembre 2014.

Un changement qui permettra aux organisateurs vaudois de lotos d’accrocher des lots moins élevés et ainsi d’augmenter le bénéfice en fin de soirée. «Nous n’allons pas tomber dans les 30%», réagit le responsable penderie de Saint-Prex Gérald Blauth. Même réaction du côté de Gland: «Si nous baissons, après, plus personne ne viendra jouer», répond Christophe Bachofen de l’Union des sociétés locales. Plusieurs organisateurs semblent donc être conscients que c’est la qualité des lots qui attirent la majorité des joueurs et que si les montants baissent, cela augmentera le déclin des lotos. Par contre, cette nouvelle réglementation permettra, lors de soirées avec moins de joueurs de descendre un peu en dessous des 50%, avouent-ils.

Car encore une fois, il s’agit bien d’une limite inférieure sous laquelle ne pas descendre. «En 1993, 1994, quand nous sommes passés du loto vaudois au loto fribourgeois, et pour attirer le public, nous sommes montés jusqu’à 60, voire 75%», rappelle Marc-André Lang, président des lotos saint-preyard.  Les années fastes, les organisateurs étaient mêmes allés jusqu’à un carton où des bons Migros pour un équivalent de 2000 à 2500 francs étaient à gagner. Aujourd’hui, la quine la plus basse est à 30 francs – le carton pour jouer les 24 tours coûte 25 francs – et le prix le plus haut monte à 1000-1500 francs confie Gérald Blauth.

Retrouvez l'article complet dans "La Côte" de lundi 24 novembre. Mais d'ici là, visionnez les quelques images prises samedi soir.

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