La visite, impromptue, est tombée un vendredi 13. Malgré son indéfectible sourire, Yoan François a pris «un petit coup sur la tête», cet après-midi-là. Depuis cinq ans qu’il vend des marrons chauds dans sa cahute installée à la rue Centrale, à Morges, c’était la première fois qu’il voyait débarquer le service de l’hygiène. Verdict: son minuscule espace de travail de 4,5 mètres carrés devait subir quelques aménagements.
Ces ajustements, le trentenaire les a immédiatement réalisés avec les moyens du bord, lui qui sait à peu près tout faire. Il n’empêche, «j’ai eu peur qu’on ferme ma cabane, souffle-t-il. Sans elle, je ne suis plus rien…»
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Car Yoan François le sait: la maisonnette qu’il a rachetée à la veuve du précédent vendeur de marrons est vétuste, et tout sauf pratique. «Ça fait cinq ans que je la...