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Les propos qui décoiffent d'une ex-présidente atypique

Présidente du Conseil communal en 2012, première représente de l'UDC à occuper cette fonction, Patricia Correia da Rocha a remis ses pouvoirs au membre de l'Entente Stéphane Dewarrat le mardi 2 juillet 2013.

04 juil. 2013, 19:14
Patricia Correia da Rocha retrouvera, dès la rentrée ses collègues de l'UDC, avant de voler de ses propres ailes.

Elle n’aime ni la langue de bois, ni l’hypocrisie d’un certain monde politique. Quand elle a quelque chose à dire, elle le dit sans détours. Au terme d’une année à la tête du Conseil communal, Patricia Correia da Rocha tire le bilan d’une expérience qu’elle qualifie de stimulante et riche en défis.

"Ils ne m’ont pas fait de cadeaux. A chaque fois, vous pouviez être sûre qu’il y avait du spécial. J’ai potassé le Règlement et les lois comme jamais avant. Maintenant, je suis tellement au point que j’aurais presqu’envie de faire une année supplémentaire…"

Des moments difficiles lui reviennent en mémoire toutefois: notamment l’épique débat sur l’introduction de la taxe au sac, avec sa quinzaine d’amendements et de sous-amendements déposés, en lien, en particulier, avec l’âge donnant droit aux familles d’enfants en bas-âge de bénéficier de rouleaux gratuits pour les couches-culotte.

Durant ces douze mois, ça ne s’invente pas, elle a dû encore faire de la discipline, pour répondre aux mœurs pas très politiquement correctes de certains élus: qui se grattent, consultent leur I-Pad ou leur Smartphone, cassent la croûte et, surtout, bavardent sans cesse. Celui qui est au perchoir n’entend plus rien de ce qui se dit et les orateurs à la tribune s’égosillent en vain, déplore-t-elle. C’était une gentille remise à l’ordre, mais on ne pouvait plus continuer ainsi.

A la veille de rentrer dans le rang, Patricia Correia da Rocha se réjouit d’aborder une nouvelle phase d’une carrière qui a débuté il y a six ans, avec la création d’une nouvelle formation politique, dans une optique centriste, indépendante de tous les autres partis existants, pour se démarquer de la guerre idéologique gauche-droite qui prévaut actuellement. Ce sera un espace de libre parole, dont la seule priorité sera le bien des Morgiens, conclut-elle. Date de naissance du bébé: septembre prochain, en vue idéalement de prendre part aux élections communales de 2016.                      

L'article complet dans La Côte de vendredi.

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