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Les vendanges arrivent pour la dernière année à Morges

Cette année, c'est la dernière fois que les sociétaires de la coopérative de la Cave de la Côte livrent leur vendange à la cave de Morges. Un nouveau bâtiment est en construction à Tolochenaz.

12 oct. 2014, 15:55
Morges,vendredi 10.10.2014, Rue des vignerons, Cave de la Côte Morges, dernière année ou les raisins sont vendangés à Morges aux Cave de la Côte Uvavins, du raisin prêt à être égrappé, photos Cédric Sandoz

Visionnez notre galerie photos avec des images de 1929 et d'autres prises vendredi soir.

La nuit est tombée depuis plusieurs heures déjà, longeant la Rue des Vignerons, la Morges continue de couler à un rythme régulier jusqu’au Léman. Le bruit du clapotis de l’eau offrant une paisible musique aux oreilles des rares passants. Il est près de 23 heures en ce vendredi, quelques personnes discutent encore à une table de la terrasse d’un restaurant. Le flot de voiture prenant cette rue pour se rendre dans le quartier de la gare s’est calmé. La Coquette semble s’endormir paisiblement.

Sauf qu’en haut de cette rue, un groupe de personne n’est pas prêt à se coucher. Là où des odeurs de raisins tout justes pressés s’échappent, ça fourmille encore entre les pressoirs et tuyaux offrant un jeu géant de parcours entremêlés pour mener aux cuves. Employés et auxiliaires s’affairent à la Cave de Morges depuis 7h du matin, voire avant pour certains. Encore une fois, les heures de sommeil se compteront sur les doigts d’une main pour les cavistes. «En principe, nous sommes sensé fermer la réception à 19h30, mais là, cela fait trois jours que nous finissons vers minuit», précise un employé qui s’occupe de l’arrivée du raisin. La principale responsable de ces heures supplémentaires: Dame météo. «Si deux jours de pluie sont annoncés, tout le monde vendange», précise Claude Lapalud d’Etoy en attendant de pouvoir vider sa remorque de Chasselas.

Tous les sociétaires présents semblent dire que ce déménagement est une bonne solution. «Nous sommes de trop ici, au milieu de la ville, constate Gabriel de la Harpe de Yens. Il est venu livrer le Gamay de Pierre Duruz, de Monnaz, avec qui il collabore pour les vendanges. Ça ne peut que mieux aller de l’autre côté. Mais on a aussi un peu un pincement au cœur, on l’aime notre cave.»

Retrouvez une double page sur la cave de Morges dans "La Côte" de lundi. Avec la suite du reportage, l'interview du caviste responsable, des images d'archives, ainsi qu'un retour sur la construction express en 1929.

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