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«Ma passion reste la même»

Rencontre en aparté avec l’un des grands noms du journalisme français juste avant sa venue à Morges.

30 août 2017, 23:33
/ Màj. le 31 août 2017 à 00:01
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daniel bujard

info@lacote.ch

Elle est l’une des grandes personnalités du journalisme français, habituée aux situations extrêmes et aux scènes de conflits. Elle couvre la planète depuis plusieurs décennies en publiant des reportages aux remarquables qualités de justesse. Fille de l’historien Georges Nivat, qui a beaucoup œuvré pour la promotion de la littérature russe en Europe occidentale, la personnalité très forte d’Anne Nivat a réussi à s’imposer dans le monde médiatique à la force de son talent. A 48 ans, l’auteure notamment de «Chienne de guerre», qui a gagné le prestigieux prix Albert Londres en 2000, vient de publier aux éditions Fayard «Dans quelle France on vit», une sorte d’étude au caractère étrangement sociologique qui donne une radiographie singulièrement précise de la société française actuelle. Un livre que n’aurait certainement pas renié l’ethnologue Claude Lévi-Strauss ou l’historien Fernand Braudel. Rencontre.

Anne Nivat, comment êtes-vous arrivée au journalisme?

Je suis absolument incapable...

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