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Les internautes aux premières loges pour suivre les débats des élus

Au terme d'un long débat, le Conseil communal de Morges a choisi de basculer dans le XXIe siècle. Malgré quelques réticences, ce mercredi 5 octobre 2016, les élus ont donné leur accord à la transmission de leurs débats, en direct et en tout temps, sur le site de la commune de Morges. Un crédit de 41 000 francs couvrira les coûts de mise en oeuvre en 2017, assorti d'un montant complémentaire de 38 000 francs pour l'année suivante.

05 oct. 2016, 14:07
/ Màj. le 06 oct. 2016 à 16:55
Morges mise sur la transparence politique, en plaçant les débats politiques liés à sa gestion sous les yeux des internautes.

Nul n'échappe décidément plus au phénomène. Lors de sa dernière séance, le Conseil communal de Morges a choisi, après des communes telles Prilly, Lausanne ou Renens,qui ont, sur ce point, quelques longueurs d'avance, de tenter l'aventure du Web. Dès le début 2017, les échanges parfois nourris des élus, circonscrits, pour l'heure, au public rare fréquentant les foyers des Beausobre, se dérouleront sous les yeux de la grande communauté des internautes. Les personnes qui se connecteront sur le site de la commune pourront suivre cet exercice de démocratie locale en direct et en tout temps sur tous les supports disponibles.  

Le résultat final du vote, 65 oui, contre 2 non et 16 abstentions, en faveur du préavis municipal, portant sur un crédit de 41 000 francs, destiné à couvrir ls coûts de démarrage, n'a pas été acquis sans mal. Si la commission ad hoc, présidée par le PLR Jean-Hugues Busslinger, a motivé son rejet par des considérations d'ordre financier et sécuritaire, d'autres opposants se montrant, quant à eux, désireux d'éviter les indésirables bégaiements, une bonne partie des orateurs qui se sont exprimés à cette occasion a relevé les points positifs d'une expérience, appelée à amener de la transparence dans le fonctionnement des institutions et à sensibiliser les jeunes, souvent peu concernés par la politique  communale. Mettant en évidence son attachement aux compromis, l'Entente morgienne a permis, une nouvelle fois, de limiter les dégâts, en proposant un test:vingt séances sur deux ans. Charge supplémentaire pour 2018: 38 000 francs.

Retrouver cet article en totalité dans l'édition payante du Quotidien de La Côte du vendredi 7 octobre. 

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