Son père venu témoigner en sa faveur le décrit comme un garçon travailleur et ambitieux professionnellement, en aucun cas attiré par l’argent facile. «Ses relations de travail avec ses employeurs ont toujours été exemplaires, a-t-il affirmé vendredi, face aux juges du Tribunal correctionnel de l’arrondissement de La Côte. C’est son employeur australien actuel qui a fait lui-même la demande de permis de séjour; c’est un investissement financier important». Le père du prévenu ne cachait pas son étonnement et son incompréhension face aux charges retenues contre son fils, aujourd’hui âgé de 26 ans.
A la fin de l’année 2012, le jeune Français aurait vendu dix grammes de cocaïne et remis du produit de coupage à un individu – déféré séparément et condamné – pour un montant de 500 francs. Par ailleurs, au soir du 10 mai 2013, il aurait vendu, à Morges, sur le parking de la patinoire, 1000 ecstasys pour...