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"Mon mousqueton, je le garde!"

Nonagénaire, vétéran de la Mob, Robert Loup dit non. Il ne ramènera pas son vieux fusil militaire à l'arsenal.

21 févr. 2013, 00:01
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"Ils sont malades! Un type se suicide avec son fusil militaire et il faut désarmer l'armée! Quand un gars tue sa femme avec un couteau à viande, on ne va pas interdire la cuisine!" A 92 ans, Robert Loup critique haut et fort l'opération Vercingétorix, initiée par la conseillère d'Etat Jacqueline de Quattro (lire "La Côte" du 7 février). Sûr que le vétéran nonagénaire de la "mob" ne ramènera pas à l'arsenal son mousqueton 31, qui l'a suivi depuis son école de recrues en 1941 et tout au long de 800 jours de service actif. Bon tireur, il a continué, de plus, de l'utiliser en stand jusqu'à ce que des problèmes de vue le lui interdisent il y a quinze ans.

"La Rolex des armes d'infanterie"

Cette arme, le Morgien est très fier de la montrer, comme la cuiller à café d'argent, cadeau du général Guisan aux soldats sous les...

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