Ils se sont donné toutes sortes de noms, Les crocus bleus, Les margoulins, Les modulations, Les Schtroumpfs, Les tournesols, tout cela pour qu’on ne les traite pas de neuneus – allusion au patronyme familial des membres de l’orchestre. «Mais on nous appelait quand même Les Neu-Neu, se souvient Gottlieb Neuenschwander. Du moment que cela faisait rire le monde, cela nous allait!»
L’orchestre champêtre, créé lors du réveillon 1968 par son père Fritz Neuenschwander, est dès les origines une histoire de famille. La formation réunit le père à la clarinette, un fils à l’accordéon (Gottlieb) et un autre au saxophone (Walter).
Et si 50 ans ont passé, l’orchestre, comme à ses débuts, est composé d’une majorité de membres de la famille Neuenschwander. A l’accordéon, on trouve toujours Gottlieb – dit le Gott –, à la batterie sa fille Coralie et à la trompette son fils Laurent. Seul le deuxième accordéoniste, Marcel...