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Morges: chez les Gervasi, le neveu a hérité des passions du tonton

Comme son oncle Salvatore avec lequel il a œuvré en 2017 au succès de la grande exposition multisites «Hepburn et Givenchy: une élégante amitié», Maxime Gervasi aime voyager et vivre à Morges.

27 sept. 2018, 10:29
Maxime Gervasi (ici à gauche) cultive la passion pour l’organisation d’événements en tous genres comme un festival organisé en 2014 avec  avec  Jérôme De Benedictis (à droite) dans le cadre de l’Uni  de Genève.

Chez les Gervasi, les passions sont une affaire de clan familial à la sicilienne. Après son oncle Salvatore et sa sœur Laurie, qui œuvre régulièrement à l’accueil de la Fondation Bolle, le neveu, Maxime, a participé très activement à l’organisation de l’exposition multisites «Audrey Hepburn et Hubert de Givenchy: une élégante amitié», qui a attiré 22 000 visiteurs à l’été 2017, à Morges, dont il a assuré la communication.

Un tremplin qui l’a propulsé aujourd’hui dans le rôle de chef de projet pour le compte de l’ARCAM et de Morges Région Tourisme. «Je travaille sur un concept de balades thématiques dans la région autour d’Audrey Hepburn. Une aventure chapeautée, par ailleurs, par le Parc Jura Vaudois. C’est passionnant, cela me permet de contribuer au développement touristique de Morges et environs, exceptionnels de par leur qualité paysagère et patrimoniale, qui ont séduit les partenaires espagnols et français de l’hommage à Givenchy.»

Des deux années passées aux côtés de son oncle et d’une équipe internationale, Maxime garde un souvenir émerveillé sur lequel il se montre volubile. «J’avais déjà fait des choses pour la Fondation Bolle, mais, là, Salvatore m’a offert un cadeau exceptionnel. Au début, ça devait être une petite exposition locale, et puis au fil du temps, c’est devenu énorme», commente le jeune diplômé de 27 ans en journalisme et communication de l’Université de Genève.

Les expositions de la Fondation Bolle: une affaire de famille. A dr. Salvatore Gervasi, lors de l’hommage à Givenchy en 2017. (Photo: Archives Sigfredo Haro)

Cette opportunité est survenue après un engagement de plusieurs mois au sein d’une agence de pub réputée à Bruxelles. «Je m’y éclatais, mais l’ambiance morose après les attentats jihadistes m’a incité à rentrer. Morges et le lac me manquaient.» ll l’admet: «La mode, a priori, ce n’était pas trop mon truc. J’aurais préféré la haute horlogerie!» Il se pique cependant au jeu, au point de rédiger l’entier du catalogue. Sa rencontre avec le grand couturier parisien, présent au vernissage, l’impressionne. «Quand il m’a serré la main, j’ai pensé à toutes ces célébrités qu’il avait saluées et j’en ai eu le frisson…» 

Visiter l’Empire du Milieu sans un mot de chinois

A l’image des dons des bonnes fées marraines des contes de notre enfance, Maxime a également hérité de l’oncle Salvatore et de la tante Nicole, un goût certain pour les voyages. S’il apprécie grandement sa chance de vivre et d’exercer son activité professionnelle dans un secteur limité entre l’extrémité de la Grand-Rue côté château et l’Ancienne-Douane, il affectionne les petites balades de proximité et les périples au long cours.

 

«Quand Givenchy m’a serré la main, j’ai pensé à toutes les célébrités qu’il avait saluées. J’en ai eu le frisson.»

Récemment, pour sa première approche de l’Asie, il n’a pas fait le choix de la facilité, puisqu’il est parti pour la Chine. «Je ne suis pas un bourlingueur comme mon oncle, mais j’aime quand même ce genre de défi.» Parti de Shanghai, en direction de Taïwan, il pérégrine aussi dans la cambrousse, loin de tout. «Les gens n’avaient pas l’habitude de voir des touristes européens chez eux. Ils étaient curieux et avaient envie de nous toucher. En plus, personne ne parlait anglais. On ne pouvait dialoguer que par signes. A un moment donné, un chauffeur nous a largués au bord de la route. Faire face à l’imprévu nous change, pour sûr, d’ici où on aime tout prévoir!»

Normal, dès lors, que d’autres circuits exotiques figurent en bonne place parmi ses rêves, ainsi poursuivre sa découverte du continent asiatique. L’univers magnifique des mots, tracés sur le papier ou sur écran, le titille tout autant. «J’aimerais vraiment écrire un roman, à tout le moins des nouvelles», affirme celui qui a retrouvé, grâce à un déménagement, de petits récits d’enfance qui commençaient par la phrase magique: il était une fois… La suite est classique, ses profs à l’école l’encouragent dans cette voie. ll passe d’abord un Bachelor en Lettres à l’Université de Lausanne, optant, entre autres, pour le français, pour devenir prof, parce qu’il adore transmettre, un songe auquel il n’a pas totalement renoncé.

Des valeurs familiales

Pour le reste, Maxime conserve de ses origines italiennes pleinement assumées un amour profond pour sa tribu et aux valeurs de la famille: l’existante et celle qu’il fondera un jour. «J’aimerais une famille classique, avec deux enfants, un garçon et une fille.» De quoi assurer la pérennité des Gervasi de La Coquette…

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