La Ville de Morges a décidé de mettre la main au porte-monnaie et de débloquer environ 50 000 francs pour épauler ses cafetiers et restaurateurs, pour l’heure toujours fermés. C’est elle qui assumera les coûts de location des chauffages à pellets qu’ils pourront installer sur leur terrasse jusqu’au 31 mars afin de compenser les places perdues à l’intérieur. Ces dispositifs devront être placés sous une tente, que la Ville sous-louera aux établissements intéressés au prix coûtant, à moins que ceux-ci ne disposent déjà de matériel conforme aux exigences.
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En procédant ainsi, les autorités tiennent également à s’assurer de la cohérence de leur politique de développement durable. Elles évitent ainsi «que les restaurateurs ne louent ou achètent des chaufferettes électriques ou à gaz si celles-ci venaient à être autorisées par le canton», soulignent-elles dans un communiqué.
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Dans le détail, les exploitants pourront couvrir la partie de la terrasse autorisée avant extension au moyen d’une structure légère et démontable, telle qu’une tente ou une paroi, et à y installer un chauffage extérieur alimenté par une source énergétique renouvelable, conformément à la législation cantonale sur l’énergie. Un grand côté devra être ouvert à l’air libre et la dimension de la tente devra permettre l’utilisation de la source de chaleur sans danger.
20 établissements intéressés
Selon un recensement opéré par la Ville et Police Région Morges, vingt restaurants sont intéressés par la démarche. Le 28 septembre, la Municipalité a autorisé les établissements publics à créer ou à étendre leurs terrasses, tant en nombre de personnes qu’en surface au sol, jusqu’au 31 décembre 2020, via une procédure facilitée.
Par ailleurs, elle a accepté d’offrir aux établissements qui en feront la demande la possibilité d’installer une structure légère et démontable jusqu’au 31 mars, afin de couvrir la partie de la terrasse autorisée avant la crise sanitaire. Elle a enfin prolongé l’exonération des taxes et émoluments des commerces, restaurants et du marché pour l’occupation de la voie publique jusqu’au 31 mars.