Sa cabane aurait pu tomber en poussière, Yoan François serait resté fidèle au poste. «J’aurais été là, avec un chaudron et une toile de tente, assure-t-il. Moi vivant, il y aura des marrons chauds à Morges!» Son bonheur à lui, c’est de réchauffer les cœurs et les estomacs. Il n’empêche, à l’abri d’une cahute digne de ce nom, c’est toujours mieux, surtout dans le froid des rues de La Coquette.
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Or l’automne dernier, il a bien dû se rendre à l’évidence: sa maisonnette n’était plus adaptée à son activité. Après avoir bravé vents et tempêtes durant des années, la minuscule structure avait bien besoin d’un coup de neuf. Et même carrément d’être remplacée. Coincé financièrement, ce père de famille a alors pu compter sur un soutien inespéré: celui de ses clients, qui se sont mobilisés à...