"Je ne suis pas sûr, il y a deux points en bas à gauche, c'est ça?", lance une personne les yeux rivés dans son télescope. Il est 21h30 vendredi soir sur l'esplanade du gymnase de Marcelin. Des dizaines de curieux sont déjà au rendez-vous. Pourtant, la lumière du soleil éclaire faiblement le ciel et la star du soir n'a pas encore pointé le bout de son nez: c'est la lune, inhabituellement rouge, que tous attendent de voir.
Agglutinés autour des trois "sky-watchers", des télescopes de petite taille, enfants et adultes ferment à tour de rôle un oeil pour se plonger avec le second dans l'immensité de l'univers. Munis de jumelles, certains sont déjà en position. La nuit tombe gentiment et le petit point rouge commence à s'élever derrière le bâtiment: "Magnifique", "wow", "impressionnant", les voix émerveillées résonnent. Le phénomène est rare et n'intervient que lorsque la lune, la terre et...