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Morges: la police trouve une parade aux conflits d’intérêts

Un collaborateur civil présidera la commission de police. De quoi lever le doute sur les risques de partialité qui pèsent sur cette autorité.

27 nov. 2019, 20:00
Le conseiller communal morgien Pierre-Marc Burnand s'inquiète désormais que les audiences de la commission aient lieu dans les locaux de PRM, ce qui pourraient donner l'impression aux citoyens d'être "pris dans l'engrenage de la police".

Le doute ne doit plus pouvoir s’immiscer dans les esprits. Exit, donc, la double casquette du commandant de Police Région Morges (PRM), qui ne présidera plus la commission de police. C’est à un collaborateur civil, dénué de tout lien hiérarchique avec les agents, que reviendra cette tâche. Plus généralement, plus aucun gradé ne siégera au sein de cette autorité.

A lire aussi : «Comment le commandant de Police Région Morges peut-il être neutre?»

La commission de police, c’est cette instance chargée, notamment, de statuer sur les amendes d’ordre liées au stationnement. Lorsqu’ils estiment avoir été verbalisés à tort, les automobilistes lui adressent leur opposition. Or la perspective de se retrouver face au commandant ou à un officier, et donc à un supérieur du fonctionnaire qui les a collés, peut faire naître un sentiment de partialité chez les citoyens.

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