Mais quelle mouche pousse donc la Municipalité de Morges à réviser son programme de législature, élaboré au lendemain des élections communales de 2011 ? Foin de révolutions, l’exécutif de La Coquette prend simplement en compte les changements de personnes intervenus en son sein en 2012, avec le départ de Nuria Gorrite et l’arrivée du PLR Jean-Jacques Aubert.
Une occasion de réaffirmer haut et fort des priorités telles que le logement, la mobilité, l’emploi ou le maintien de la qualité de la vie. Surtout, le collège municipal fait du projet de centre aquatique, piloté pour l’heure à la fois par la ville et l’ARCAM, son projet numéro un pour la législature.
La phase de consultation, en cours jusqu’en juin, des municipalités membres de l’ARCAM devrait déboucher, à terme, sur la création d’une société anonyme, chargée de piloter cette réalisation ambitieuse jusqu’à son achèvement. Une opportunité également de tester, en grandeur réelle, les partenariats privés-publics que Morges espère étendre, par ailleurs, à deux projets de parkings souterrains au Parc des Sports et sous les quais.
Sans se vouloir exhaustif, le document, présenté ce mercredi 27 mars 2013, fait enfin la part belle aux domaines les plus divers, y compris la culture. Une bonne nouvelle pour les jeunes amateurs de musiques actuelles, la ville rêve de se doter, à une date certes encore non précisée, d’une vraie salle de concerts, digne de ce nom. A quand, dès lors, une Usine à Gaz morgienne?
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