A l’origine, il y a son papa. Il ne lui a pas donné son sang – son père biologique est décédé juste avant sa naissance – mais il a fait germer en elle cette graine écologiste. «Il nous emmenait faire des balades extraordinaires en montagne», se souvient Claudine Dind. Sans le savoir, il l’a aussi ancrée à Morges, où elle s’est installée en 1981. «On était venu dans cette petite ville et j’avais trouvé ça adorable.»
Ce père lui a aussi donné trois nouveaux frères et sœurs lorsqu’il a épousé sa maman, qui avait déjà trois enfants. Au milieu de cette grande fratrie, Claudine Dind était «très discrète. Je trouvais que c’était dur d’être avec tout ce monde», confie-t-elle. Aujourd’hui, on dit de cette ancienne enseignante qu’elle aime babiller: «Je parle beaucoup parce qu’à l’école, je laissais les enfants parler!»
Plus de trente ans d’engagement politique
Mais Claudine Dind sait...