«On aurait dû organiser un concours pour récompenser les habitués dénichant en premier où se trouvaient les stands de nos marchands préférés!», s’exclamait Suzanne Debernardi samedi matin. La Préverengeoise, comme tant d’autres fidèles du marché de Morges, y a découvert la nouvelle configuration du rendez-vous bi-hebdomadaire. En raison de la pandémie, il a pris ses aises en dehors du périmètre habituel de la Grand-Rue. Suzanne Debernardi, après avoir déambulé dans l’artère traditionnelle – regrettant au passage qu’il y ait si peu de stands à cet endroit – a fini par tomber sur Manu, le pêcheur de Tolochenaz, désormais présent sur le parking du Parc des Sports: «Il m’a tellement manqué!»
La Morgienne Catherine Ottenwaelter, une autre habituée du marché, partageait son point de vue. «Pourquoi n’y a-t-il pas plus d’exposants dans la Grand-Rue? C’est nul!», s’est-elle exclamée, tout en prenant directement à partie le commandant de Police Région Morges lui-même....