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Morges: «Tout ce que je veux, c’est un travail pour survivre»

Si la précarité n’épargne personne, c’est d’autant plus vrai en ces temps de crise. A Morges, Maria a dû frapper à la porte d’une organisation caritative pour ne pas sombrer. Son président évoque des situations intenables, que son association tente d’alléger dans la mesure de ses moyens.

18 mars 2021, 05:00
"Si j'ai un travail et un salaire à la fin du mois, même si ce n'est pas à 100%, je me sens déjà mieux, et utile", confie Maria.

«Tout ce que je veux, c’est un travail pour survivre. Je ne rêve pas d’être riche, ni de faire de grandes vacances.» Maria ne demande que ça: bosser et s’assumer. Mais malgré toute sa bonne volonté, les temps sont durs. Et cela ne date pas d’hier. Sans l’Association œcuménique Saint-Vincent de Paul de la région morgienne, qui l’aide à joindre les deux bouts, elle n’aurait peut-être même plus de toit au-dessus de la tête. Et elle n’est pas la seule.

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Maria n’a jamais eu de gros besoins. Jusqu’en 2018, cette Portugaise installée en Suisse depuis près de vingt ans a toujours réussi à faire bouillir la marmite, au gré de ses emplois dans la restauration et dans le nettoyage. Il y a trois ans, elle perd son travail. Le premier mois, elle ne touche que 251 francs du...

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