«Tout ce que je veux, c’est un travail pour survivre. Je ne rêve pas d’être riche, ni de faire de grandes vacances.» Maria ne demande que ça: bosser et s’assumer. Mais malgré toute sa bonne volonté, les temps sont durs. Et cela ne date pas d’hier. Sans l’Association œcuménique Saint-Vincent de Paul de la région morgienne, qui l’aide à joindre les deux bouts, elle n’aurait peut-être même plus de toit au-dessus de la tête. Et elle n’est pas la seule.
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Maria n’a jamais eu de gros besoins. Jusqu’en 2018, cette Portugaise installée en Suisse depuis près de vingt ans a toujours réussi à faire bouillir la marmite, au gré de ses emplois dans la restauration et dans le nettoyage. Il y a trois ans, elle perd son travail. Le premier mois, elle ne touche que 251 francs du...